Témoignage d’Annaïk

Son combat pour le don de moelle osseuse

Annaik, une maman de 33 ans, a découvert qu’elle souffrait
d’un lymphome, alors qu’elle souhaitait avoir un deuxième enfant.

Cette Finistérienne d’origine, qui vit aujourd’hui à Saint-Herblain, débute une carrière d’aide comptable, en 2008. « Une année formidable » pour elle, car c’est aussi celle de la naissance de son fils Hugo. À la fin de l’année 2010, projetant de lui donner un petit frère ou une petite sœur, sa vie bascule.

J'ai alors 30 ans et des symptômes grippaux. Après trois longs mois d'attente et d'examens, le diagnostic tombe : un lymphome, cancer du système lymphatique, qui atteint la moelle osseuse. Ce cancer encore méconnu touche pourtant 14 000 nouveaux cas, chaque année. C'est le premier cancer chez les enfants et adolescents, une maladie qui se soigne, mais malheureusement certains, dont le mien, résistent aux traitements classiques.

Un appel aux donneurs

Traversant trois protocoles entiers de chimiothérapie en trois ans, elle subit des traitements de plus en plus fort et douloureux, « La première rechute a été très difficile à vivre. 

Heureusement, j’ai trouvé à ce moment-là beaucoup de soutien, notamment auprès de France lymphome espoir, association de malades dont je suis aujourd’hui bénévole.»

Depuis avril, elle prend une nouvelle molécule prometteuse, qui s’avère efficace, mais dont les effets nécessitent d’être consolidés par une greffe  de moelle osseuse,

La greffe s’effectue aujourd’hui, dans la majorité des cas, par simple prélèvement dans le bras, sans anesthésie. 

Deux personnes choisies au hasard ont une chance sur un million d'être compatibles. Donc, en multipliant les inscriptions sur le registre de donneurs de moelle osseuse, on multiplie les chances des malades de trouver un donneur. Aujourd'hui, beaucoup de familles sont touchées, de près ou de loin, par le cancer et l'entourage se sent, la plupart du temps, impuissant face à cette situation. Je veux leur dire, qu'ils ont aussi la possibilité d'agir directement sur certaines maladies et sauver des vies, en s'inscrivant sur le registre des donneurs de moelle osseuse, sans risques et sans contraintes majeures.

A l’appui de son combat, la maman incite les gens à s’informer, à s’inscrire sur ce fichier, à en parler autour d’eux, donnant une grande leçon de combat et d’espoir, sachant que la recherche avance à grands pas.

Il y a quelque mois de cela, je n'aurais pas encore eu accès à la nouvelle molécule que je prends aujourd'hui.

En France, 220 000 personnes sont inscrites comme donneurs de moelle osseuse, c’est peu par rapport aux 3,5 millions qui le sont en Allemagne, 2 000 à 3 000 malades sont en attente d’une greffe de moelle, pour différentes pathologies (leucémies, lymphomes…..)

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